Au cours d’une nuit consacrée au montage, des membres du cours d’électronique on pu réaliser une imprimante 3D. Mais qu’est ce qu’une imprimante 3D et que peut-on réaliser avec ?

 

L’impression 3D ou impression tridimensionnelle sont les termes courants utilisés pour parler des procédés de fabrication additive. La fabrication additive désigne les procédés de fabrications d’ajout de matière, la plupart du temps assistés par ordinateur. Elle est définie par l’ASTM (organisme de normalisation) comme étant le procédé de mise en forme d’une pièce par ajout de matière, par empilement de couches successives, en opposition aux procédés par retrait de matière, tel que l’usinage.

Initialement, en raison de leurs défauts originels, ces procédés d’impression 3D ont été développés pour le prototypage rapide, mais maintenant ils sont de plus en plus utilisés pour la fabrication de pièces fonctionnelles.

Bien que d’autres existent, voici quelques technologies qui coexistent : le FDM (Fuse Deposition Modeling : modelage par dépôt de matière en fusion), la SLA (Stéréolithographie : une lumière UV solidifie une couche de plastique liquide) et le frittage sélectif par laser (un laser agglomère une couche de poudre).

L’impression tri-dimensionnelle permet de produire un objet réel : un opérateur dessine l’objet sur un écran en utilisant un outil de Conception assistée par ordinateur (CAO). Le fichier 3D obtenu est envoyé vers une imprimante spécifique qui le découpe en tranches et dépose ou solidifie de la matière couche par couche pour obtenir la pièce finale. Le principe est donc assez proche de celui d’une imprimante 2D classique : les buses utilisées, qui déposent de la matière, sont d’ailleurs identiques à celles des imprimantes de bureau. C’est l’empilement de ces couches qui crée un volume.

Selon le procédé une panoplie de matériaux peut être utilisée : le plastique (ABS), la cire, le métal, le plâtre de Paris, les céramiques et d’autres encore.